Texte lu par Jean-Luc lors de la cérémonie
- marie.pechoux
- Apr 18, 2020
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C’est au printemps 1982 que j’ai rencontré Denis pour la première fois. C’était dans un restaurant, ça ne s’invente pas, de la rue saint Denis à Montréal. Il y avait là Yves Bertholet que je devais remplacer au collège Stanislas, Michel Sarrouy et toute l’équipe des profs de maths du collège. Bien sûr je le remarquai tout de suite, ainsi que la position centrale qu’il occupait dans ce groupe, mais je ne pouvais prévoir alors qu’il deviendrait cet ami extraordinaire. Ce fut pour nous tous les années heureuses du Québec, où Madeleine et Danièle devinrent également amies et où tu es née Marie. Tes parents m’ont demandé d’être ton parrain, incomparable marque d’amitié et de confiance, et c’est à ce titre qu’aujourd’hui je m’autorise ces quelques mots, dérisoires, eu égard à votre chagrin. Denis était un ami fabuleux, un être exceptionnel, et ce fut une immense chance d’avoir compté parmi ceux qu’il aimait. Marie, Danièle, vous pouvez compter sur notre indéfectible affection, celle de Madeleine et la mienne. C’est l’histoire d’un mec sensible, généreux, attentif, talentueux, éblouissant. C’est l’histoire d’un mec que nous aimions tous. C’est l’histoire d’un mec qui vient de tirer sa révérence. Un jour il y a en un de mec qui a dit ou écrit cette phrase imbécile, mille fois répétée « Nul n’est irremplaçable ». Mon cher Denis ce mec était un connard !
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